Cette boîte de boutons a une histoire circulant de générations en générations.
Sous son chapeau orné d’une rose, on y trouve toute sortes de boutons, de toutes tailles et formes.
Je me rappelle de la première fois que j’ai pu voir cette boîte : je venais de déchirer ma chemise en jouant dans le jardin de mes grands-parents et un bouton avait sauté. Ma grand-mère maternelle a alors sorti cette petite boîte. Elle en tira un petit bouton blanc et se mit à l’œuvre, armée d’une aiguille et d’un fil.
Elle me raconta alors l’histoire de cette petite boîte qui avait appartenu à sa mère, soit mon arrière grand-mère. Elle était couturière et collectait tous les petits boutons qu’elle trouvait que ce soit sur les vêtements usés ou bien même par terre.
Cette boîte est alors passé de main en main, de mère à fille. À la mort de ma grand-mère, ma mère l’a reprise.
Elle traînait alors toujours dans un coin de la maison, attendant le moment où on l’ouvrirait pour se servir de son contenu. Je l’ai finalement récupérée pour mon entrée en école de mode.
J’essaye, quand je trouve le temps, de perpétuer la tradition et de récolter tous les boutons perdus et oubliés. De cette façon, cela me permet de me rapprocher de ma grand-mère, comme lorsque j’étais petit.
Journées du Matrimoine – la boîte à boutons de Clément Roger