La boîte à boutons ne vit pas seule, elle cohabite avec ses amies les aiguilles, les fils et tout ce qu’il faut pour sauver les habits orphelins de leurs boutons, déchirés, percés.
C’était la (les) boîte(s) à couture de feu ma grand-mère, dont j’ai hérité.
Elle s’ouvre régulièrement ( la vie ça use les habits), grâce à nous et à nos enfants. Et c’est moi qui l’ouvre, car je n’ai pas réussi à contaminer le reste de la maisonnée du virus de la couture.
Et ce n’est pas fait exprès, mais pour l’instant elle vit sous le regard de cette gouache, où je revois l’arbre sous lequel j’ai appris à faire de la balançoire, il y a un demi-siècle maintenant.
Gros secteur p(m)atrimonial de la maison, cet endroit, finalement…
Journées du Matrimoine – Boîte à boutons de Luc Bousquet