La boîte à boutons d’Anne Marié
Que dire de ma boîte à boutons? Un vêtement, on le fait, on le restaure, un bouton tombe, on le remplace. Lorsqu’il manque un bouton à la chemise de mon homme, je ne peux pas le sortir.
Maintenant, les boutons viennent de Chine et ne coûtent plus rien. Avant un bouton était précieux. On en trouvait un dans la rue, on le gardait. Avant je fabriquais mes vêtements. Ma mère et ma grand-mère, brodeuses pour les drapeaux commémoratifs, faisaient de même. Avec certaines boutons je me souviens des événements. Ainsi celui-ci était sur la veste que je portais le jour où j’ai eu un accident de voiture dans ma 2CV qui était irréparable. Ma grand-mère recouvrait les boutons du même tissu que les vêtements.
Journées du Matrimoine – la boîte à boutons d’Anne Marié