Los botones de mi madre

Les Journées du Matrimoine - Boîte à boutons de Monica Lanlanda- Valladolid
Los botones de mi madre – Monica Lalanda

Deshacer la casa de tus padres es el siguiente escalón a enterrarlos, un duro trago que se hace con una mezcla de ternura, emoción y tristeza infinita.

Vider la maison de ses parents est l’étape suivant l’enterrement, une épreuve difficile que l’on traverse avec un mélange de tendresse, d’émotion et de tristesse infinie.

Es rescatar recuerdos, encontrar pequeños tesoros que no recordabas o que ni siquiera sabías que existían. Te sientes como un ladrón abriendo cajones cerrados con llave, como un intruso que husmea en intimidades ajenas. Encuentras tu propio pasado, recuerdos de infancia, la tuya, la de tus padres, incluso la de tus abuelos, mezclados con trazas de tus propios hijos, fotos, dibujos “para la mejor abuela”, tarjetas…. Podrías pasar días, semanas, quieres terminar de organizarlo pero también quieres que nunca acabe, que continúe como metáfora de aquel primer cordón umbilical, como esa última oportunidad de sentir su olor, todavía en los armarios llenos de sus ropas.

En una de esos ratos de lágrimas y de sonrisas, encontré los botones de mi madre, un enorme regalo para la imaginación y la reflexión. Una reflexión que dejé plasmada en mi blog en el 2014.

C’est sauver des souvenirs, trouver des petits trésors dont vous ne vous souveniez pas ou dont vous ignoriez même l’existence. Vous vous sentez comme un voleur ouvrant des tiroirs verrouillés, comme un intrus fouinant dans l’intimité de quelqu’un d’autre. Vous retrouvez votre propre passé, des souvenirs d’enfance, le vôtre, celui de vos parents, voire de vos grands-parents, mêlés aux traces de vos propres enfants, photos, dessins « pour la meilleure grand-mère », cartes… Tu pourrais passer des jours, des semaines, tu veux finir de l’organiser mais tu veux aussi que ça ne finisse jamais, que ça continue comme une métaphore de ce premier cordon ombilical, comme cette dernière chance de sentir son odeur, toujours dans les placards remplis de ses vêtements .

Dans un de ces moments de larmes et de sourires, j’ai trouvé les boutons de ma mère, un énorme don d’imagination et de réflexion. Une réflexion que j’ai laissée sur mon blog en 2014.

Les Journées du Matrimoine – participation de Monica Lalanda